Les hommes
Dédiée à eux, à vous, à nous, à moi...
Ils naissent un matin
Et comblent de bonheur
Poussent un premier cri
Qu'ils pousseront toujours
Qu'ils sont beaux d'innocence
Et qu'ils sont beaux d'espoir
Qu'ils sont beaux de jeunesse
Qu'ils sont tristes d'y croire
Puis comprennent un peu mieux
Mieux de jour en jour
Que la vie c'est de vivre
Sans jamais voir le jour
Que la vie c'est de vivre
Vivre de jour en jour
Que vivre c'est frémir
Et frémir à toujours
Ils parlent d'avenir
De fortunes, de pays
De femmes à conquérir
ils parlent de partir
Puis ils parlent d'amour
Comme on parle d'un rêve
Qu'on fait de jour en jour
Jour après jour
Et puis voilà l'amour
Et c'est alors qu'on s'aime
Et qu'on va s'inventer
Qu'on est roi qu'on est reine
On se prend à rêver
Qu'à deux on est invincible
Quand il n'est plus qu'attendre
A se partager
Alors ils marchent ensemble
En pauvres condamnés
Alors ils rêvent ensemble
Des rêves fatigués
Alors ils marchent ensemble
Car il faut bien vieillir
Puis ils vieillissent ensemble
Car il faut bien mourir
Ils meurent au matin
Non ce n'est pas le soir
Ils meurent un matin
Bouffés par leur mémoire
Et pour l'Eternité
Poussent un dernier cri
Car ici respirer
Rime avec agonie
Quand soudain le néant
Fait place à l'Infini
Quand enfin le silence
Nous rappelle à la vie
Quand enfin délivrés
De la pénitence
Jaillit de l'Imparfait
La nouvelle naissance
(Damien Saez)
Et comblent de bonheur
Poussent un premier cri
Qu'ils pousseront toujours
Qu'ils sont beaux d'innocence
Et qu'ils sont beaux d'espoir
Qu'ils sont beaux de jeunesse
Qu'ils sont tristes d'y croire
Puis comprennent un peu mieux
Mieux de jour en jour
Que la vie c'est de vivre
Sans jamais voir le jour
Que la vie c'est de vivre
Vivre de jour en jour
Que vivre c'est frémir
Et frémir à toujours
Ils parlent d'avenir
De fortunes, de pays
De femmes à conquérir
ils parlent de partir
Puis ils parlent d'amour
Comme on parle d'un rêve
Qu'on fait de jour en jour
Jour après jour
Et puis voilà l'amour
Et c'est alors qu'on s'aime
Et qu'on va s'inventer
Qu'on est roi qu'on est reine
On se prend à rêver
Qu'à deux on est invincible
Quand il n'est plus qu'attendre
A se partager
Alors ils marchent ensemble
En pauvres condamnés
Alors ils rêvent ensemble
Des rêves fatigués
Alors ils marchent ensemble
Car il faut bien vieillir
Puis ils vieillissent ensemble
Car il faut bien mourir
Ils meurent au matin
Non ce n'est pas le soir
Ils meurent un matin
Bouffés par leur mémoire
Et pour l'Eternité
Poussent un dernier cri
Car ici respirer
Rime avec agonie
Quand soudain le néant
Fait place à l'Infini
Quand enfin le silence
Nous rappelle à la vie
Quand enfin délivrés
De la pénitence
Jaillit de l'Imparfait
La nouvelle naissance
(Damien Saez)
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