Friday, August 19, 2005

1900

A Samara...



C'est la nuit, accoudée au bar
C'est la nuit qui descend du bout des comptoirs
Si je t'aime, comme je t'aime ! Dans nos bras scellés
C'est l'amour par la grâce des baisers
Si je t'aime, si tu m'aimes contre un bracelet
C'est décidé...

C'est la nuit qui descend autour
C'est la nuit des sapins, des hautes tours
Et on tourne et on tourne sur les boulevards...
Et l'amour...
Qui revient tôt ou tard
C' est la vie qui tourne quand les feux sont noirs
Et qu'on se meurt

Chaque jour, chaque matin

On avance ,on se tient, et la main dans la main
Et on tourne et on tourne... on s'attache à nos cou
Et on tourne tout au tour de nos joues
C'est la vie qui tourne, elle va et elle vient
On le sait bien...

Ce n'est que la fin d'un jour
Ou est-ce qu'on rentre mon amour ?
Est-ce qu'on sera ensemble toujours... ?
Toujours...

La tempête nous fait frisonner

C'est le vent, c'est le vent qui nous fait marcher
Et la nuit, et la nuit n'en finit donc jamais
Comme elle tourne, continue à se moquer
De la vie de la vie, et de ses passagers...



(Raphael)

Tuesday, August 16, 2005

Décrocher les étoiles

A Samara...


Il me suffit parfois d'un geste,
d'une rose, d'un reste, de larmes

Je ne ferai aucune promesse,
je laisse un blanc, un blâme

Je ne suis pas toujours en reste
d'un zeste de vague à l'âme

Mais si je devais lâcher du leste,
se serait aujourd'hui Madame


Avant que tu t'en ailles
Décrocher les étoiles
Avant nos retrouvailles
Décrocher les étoiles

Laisse les autres parler de toi,
le reste est à venir

Laisse les autres parler de moi,
ils m'ont pas vu sourire


Oui j'ai tort d'écouter parfois
les autres, le reste, le pire

A toujours se perdre au même endroit,
je préfère encore partir


Avant que tu t'en ailles
Décrocher les étoiles
Avant nos retrouvailles
Décrocher les étoiles


(Keren Ann)

Le silence



Au silence...



Par la main déposée sur vos lèvres
Qui les a cousues d'or et de lumière

Par le doux repos qui vous sourit
Par le manteau qui vous a receuilli

Par le geste sain, par la caresse
De tant d'Amour inscrite à votre adresse

Par les mots qui vibrent en somnolence
Par l'ombre portée du silence


Par la main déposée sur vos yeux
Qui les a couverts d'or et de lumière

Par cette rosée qui ne peut soudre
Du chat gelé de vos frèles paupières

Par ce qui se fait quand rien ne se passe
Par les effets de tout ce qui s'efface

Pour que l'on retourne en innocence
Par l'ombre portée du silence


Par la main posée sur vos cheveux
Qui les a tissés d'or et de lumière

Le monde se pend à votre souffle
Par la blancheur, par la brise légère

Le monde s'éprend de votre coeur
Qui ne bat plus que dans les eaux très calmes

Par la main posée sur votre absence
Par l'ombre portée du silence...


...



(Weeper Circus)

Que c'est triste Venise...


A Ceriz... paske ca rime avec Veniz ^^



Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c'est triste Venise
Quand on ne s'aime plus

On cherche encore des mots
Mais l'ennui les emporte
On voudrais bien pleurer
Mais on ne le peut plus

Que c'est triste Venise
Lorsque les barcarolles
Ne viennent souligner
Que des silences creux

Et que le cœur se serre
En voyant les gondoles
Abriter le bonheur
Des couples amoureux

Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c'est triste Venise
Quand on ne s'aime plus

Les musées, les églises
Ouvrent en vain leurs portes
Inutile beauté
Devant nos yeux déçus

Que c'est triste Venise
Le soir sur la lagune
Quand on cherche une main
Que l'on ne vous tend pas

Et que l'on ironise
Devant le clair de lune
Pour tenter d'oublier
Ce qu'on ne se dit pas

Adieu tout les pigeons
Qui nous ont fait escorte
Adieu Pont des Soupirs
Adieu rêves perdus

C'est trop triste Venise
Au temps des amours mortes
C'est trop triste Venise
Quand on ne s'aime plus...





(Charles Aznavour)

La bohème



A Ceriz



Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout




(Charles Aznavour)

L'Adieu


A l'Amour



Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer

L'adieu
Est une infinie diligence
Où les chevaux ont dû souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l'ombre du plaisir
L'adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon cœur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs

L'adieu
N'est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouge des cheminées
Nous avons connu d'autres feux
Qui nous ont si bien consumés

L'adieu
C'est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m'embrasse
Nous n'aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu'on s'était choisi
Est fort le moment de partir
Oh l'adieu !

L'adieu
C'est le sanglot long des horloges
Et les trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s'interrogent
Que l'amour est tombé à l'eau
D'un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j'en connais deux qui se noient

Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer

L'adieu
C'est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête à pleurer
L'adieu ressemble à ces marées
Qui viendront tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l'avenir
Oh l'adieu !

Adieu




(Garou)

N'importe quoi


A toi...



Dis-moi, pourquoi t'es comme ça,
Pourquoi ça va pas,
Pourquoi t'essaies pas,
Pourquoi tu veux pas.

Dis-moi, pourquoi tu souris
Et pourquoi tu pleures,
Pourquoi t'as envie,
Et pourquoi t'as peur.

Dis-moi, pourquoi tu dis ça,
Pourquoi t'y crois pas,
Pourquoi t'y crois plus,
Pourquoi tu sais plus.

Tu vois, tu retrouves plus ta rue.
T'as paumé l'étage.
J'crois bien qu't'es perdue.
Tu marches pas, tu nages.

Et là, tu crois
Qu'je vais rester là sans rien dire ?
Ah oui, tu crois
Qu'je vais rester planté là
A te voir partir dans tes délires
Et te laisser faire n'importe quoi ?

Dis-moi, pourquoi tu fais ça,
Pourquoi t'arrête pas.
Tu te fous en l'air.
Ça a l'air de t'plaire.

Pourquoi, pourquoi tu comprends pas
Que c'est pas vrai tout ça,
Que tu reviendras pas
Si tu t'en vas par là ?

Et là, tu crois
Qu'je vais rester là sans rien dire ?
Ah oui, tu crois
Qu'je vais rester planté là
A te voir partir dans tes délires
Et te laisser faire n'importe quoi ?

Dis-toi, qu't'es en train de partir.
Tu t'es trompée d'navire,
T'as cassé ta dérive,
T'es en train d'te couler.

Et moi, moi tu m'as oublié.
Moi, tu y as pas pensé ?
Moi tu m'as juste laissé
Le droit de la fermer

Et tu crois pas
Qu'je vais rester sans rien dire ?
Ah non crois pas
Qu'je vais rester planté là
A te voir mourir dans tes délires
Te regarder faire n'importe quoi ?





(Florent pagny)

La solitude

A tout ceux qui entendent mais qui n'écoutent pas

A ceux là qui nous rendent seuls...





Jdevais avoir 10 ans
Quand j'me suis dit maintenant
A personne je dirai plus rien
Même si ca mfait du bien

J'ai pas tenu ma promesse
Et les soirs de détresse
Quand le blues a retrouvé mon adreesse

A des paumés d'un soir
J'raconte mon désespoir

Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais bien que personne n'écoute...

La solitude
Ca s'apprend

C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend

La solitude...

Combien d'fois chuis parti
Seul au milieu d'la nuit
Combien de fois j'ai tendu les mains
Pour dire à quelqu'un

"Je t'aime, a toi je tiens"

Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais bien que personne n'écoute...

La solitude
Ca s'aprend

C'est pour une femme qui vous ment
Pour le chagrin d'un enfant

La solitude c'est comme la peur
On vit avec mais on en meurt...

La solitude...

Je connais ceux qui veulent
A tout prix vivre seuls
C'est vivre dans un désert
Le coeur froid comme la pierre

Mais moi j'veux pas, non...
J'veux pas

La solitude
Ca s'aprend

C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend

La solitude c'est comme le vent
Quand c'est trop fort ca vous rend...

La solitude...



(Florent Pagny)

Chanson de toile...

A ma ptite soeur...



Je viendrai te prendre
Je saurai te défendre
Au-delà des frontières
Je foulerai la terre

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Nul ne part en guerre
Pour revenir solitaire
Je saurai t'attendre
Chanson de toile

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Si loin de ton ciel
Si loin de mon appel
Entends-tu mon coeur
Entends-tu ma ferveur

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Je viendrai te prendre
Je saurai te défendre
Au-delà des frontières
Je foulerai la terre

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile




(Emilie Simon)

Désert

A Alone...



Oh mon amour
Mon âme soeur
Je compte les jours
Je compte les heures

Je voudrais te dessiner
Dans un désert
Dans le désert
De mon coeur

Oh mon Amour
Ton grain de voix
Fait mon bonheur
A chaque pas

Laisse moi te dessiner
Dans un désert
Le désert
De mon coeur

Dans la nuit parfois
Le nez à la fenêtre
Je t'attends
Et je sombre

Dans un désert
Dans mon désert
Voila...


Oh mon Amour
Mon coeur est lourd
Je compte les heures
Je compte les jours

Je voudrais te dessiner
Dans un désert
Le désert
De mon coeur

Oh mon Amour
Je passe mon tour
J'ai déserté les alentours
Je te quitte
Voilà c'est tout...

Dans la nuit parfois
Le nez à la fenêtre
J'attendais
Et je sombre
Jetez au vent
Mes tristes cendres
Voilà...





(Emilie Simon)

Je veux vivre


A la flamme...



Jme fais du mal
A me faire du bien
Je me détruis
Par tous les moyens
Je tue le temps
Je m'évade comme je peux

Je me défonce
Je me dépense
En m'excitant
Dans tous les sens
La nuit l'alcool
Le son décolle
Ma tête...


Je veux vivre
Comme je veux
Je peux même me dire
"Je suis heureux"

Même si cette vie là
Ne me mêne à rien
Ca me mènera
Jusqu'à demain


Jme fais du mal
A l'intérieur
Je garde au fond
Toutes mes douleurs

Je ne dis rien
Je garde ca pour moi

Un dernier rêve
Un somnifère
Pour oublier
Ce que je traine
Jvoudrais tellement
Te dire combien je t'aime...


Je veux vivre
Comme je veux
Je peux même me dire
"Je suis heureux"

Même si cette vie là
Ne me mêne à rien
Ca me mènera
Jusqu'à demain





(Cox)


Alors c'est ca la vie ?


A la vie...




Alors, c'est ca la vie ?
Des rêves qui se noient petit à petit...
L'insouciance qui se met à l'abri
Elle aussi...

Tout est courru
Que sera ta beauté dans 30 ans devenue ?
Une robe de mariée en toile d'araignée...
Tout est convenu, bébey


C'est pas ca la vie
Serre-moi !!!
Aime-moi !!!
Ma chérie...



(Cali)

Tout va bien

A moi...


Et la nuit s'avance vers mes 19 ans
Je crois que je ne suis plus fou
Nu face au miroir, j'inspecte ce corps, usé, fatigué mais debout

Tout va bien...

Suis-je à la moitié, suis-je à la fin
En tout cas ce n'est plus le début
Cette vie m'a maché, avalé, dégeulé
J'ai si peur d'avoir tout vu

Pourtant, tout va bien...

Bien sur je suis seul
Mais qui n'est pas seul au milieu de cette grande nuit ?
Cette nuit qui rampe froide et muette vers la 19 ème année de ma vie...

Tout va bien...

Sécurité, certitude, prévoyance, confort
Vous étiez mes pires ennemis
Aujourd'hui je marche au milieu du troupeau
Comme les autres font eux, sans folie

Mais tout va bien...

Et l'Amour, Oh l'Amour, notre Amour
Cet ancien combattant
Qui a donné ses deux jambes à la guerre
On ne peut plus rien lui prendre maintenant

Alors tout va bien...

Ma mémoire est un scaphandrier
Qui suffoque tout au fond de la mer
Il pleure sur le trésor qu'il ne remontera jamais
Ma jeunesse est morte hier

Et la nuit s'avance vers mes 19 ans
Je crois que je ne suis plus fou
Nu face au miroir j'inspecte ce corps usé, fatigué mais debout

Et tout va bien...



Tout va bien


(Cali)

Marie

A Marie...


Me laisse pas, Marie
Dans ce triste bistrot
Au coeur de la tempête
J'ai trop mal à la tête

Me laisse pas, Marie
Entouré de cadavres
Enterré d'horizons qui ressemblent à des murs
Elle est ou l'aventure ?

Me dis pas que c'est fini, Marie
Qu'on a plus rien à se dire
Qu'y a plus rien à écrire
Qu'y a plus rien à chanter
Plus rien à découvrir

Que t'as perdu l'envie
Que t'as envie t'enfuir
T'as perdu ton sourire, t'as plus que des soupirs
Ca s'perd pas un sourire

Ca s'oublie seulement
Avec le temps...

T'es trop jolie Marie
bien plus jolie que Paris, Marie
Bien plus belle que la nuit
Plus jolie qu'Arlety
Plus jolie que les enfants du Paradis

Puis t'es si bonne Marie
Avec tes seins qui pointent
Comme des cathédrales
On dirait Notre-Dame
On dirait les Pyramides

Mais chuis pas Pharaon, tu sais
Moi jfais que des chansons pas gaies

Et tu le dis si bien que c'est pas un métier
De chanter l'horizon
Et qu'il faut une maison
Y a pas besoin d'maison
Quand on a l'horizon...

Quand on a l'horizon...

Si tu veux, Marie
Jme trouverai un boulot
J'serai banquier s'il le faut
Et jte gagnerai du fric

Et on ira en Amérique
Dans la cale d'un bateau
Clandestins, réfugiés
Aller jusqu'à Brodway

Parce que t'aimes bien danser
Parce que j'aime bien chanter
Parce que j'aime regarder
Ta jupe qui fait tourner
Le monde entier
Dans les rues aux lumières
Sur qu'on pourra se refaire

Sur qu'on pourra se refaire...

Réveille-toi, Marie
Le bistrot est fermé
Puis c'est nous les maudits
Puis c'est nous les pourris
Puis c'est nous les paumés

Réveille-toi, Marie
Puis pourquoi tu dis rien ?
Puis pourquoi tu sens rien
Toi tu reste de marbre

Me dis pas que c'est fini, Marie
Me dis pas qu'chuis fini, Marie
Que jsuis là comme un con
A parler aux statues
Auxquelles j'ai jamais cru

Allez, Salut Marie !
Y a mon coeur qui frémit
Y a Brodway qui nous sourit

Allez Salut, Marie !
Y a Brodway qui nous sourit
Dans mon coeur y a l'envie
Y a Brodway à Paris

Y a Brodway à Paris...




(Damien Saez)

New York ou Varsovie

A tous ceux qui cherchent encore...


J'ai passé tant de fois
De l'ombre à la lumière

J'ai brûlé tant de croix

Pêché tant de rivières


Dans le train de la nuit
Qui va ou, je sais pas...

A New York ou Varsovie
Peu m'importe tu vois


Je cherche encore

Un chemin, une route

Au sud ou vers le nord

Je cherche encore...

J'ai prié tant de fois

Qu'un jour à moi s'unissent

Ceux qui marchent avec moi

Que je ne connais pas


Dans le vol de la nuit

Qui me mène ou, je sais pas

A New York ou dans ton lit

Peu m'importe tu vois

Je cherche encore

Un chemin, une route

Au sud ou vers le nord

Je cherche encore...


Je cherche encore...



(Damien Saez)

Encres jetées


A mes plaies...


Je n'ai que faire des muses
C'est à la lame que j'aspire
Elle me perce et m'inspire

Je n'ai pas d'autre ruse

De l'encre coule de ma plaie
Je crie, je saigne, j'écris

La plume est ma tyranie

Les vers me rongent de près

Le calme
Les sommeils

Le souffle

Les larmes

Frappe moi que je vive

Frappe moi que je vive

La poésie me torture

Je cherche la morsure


La jouissance sanglante

La recherche des sens

Ou les plaies ne se pansent

Tant que la vie nous hante

Le calme
Les vivants
Les instants

Le calme
La patience
Les hivers
Les larmes...

Les larmes...




(Weeper Circus)


Be my princess...

A Camille...


Breath every day of your life
You don't know why

I know you're just the evil-eye
But you look like
A fucking paradize

Be my princess...

Be mine tonight...

Beed everday of your life
You don't know why

I know you're just the evil-eye
But you look like
A fucking paradize

Somedays you just wan to pass away
Somedays you feel like it's a perfect day

Somedays you cry
Somedays you smile
Somedays are better than others...

Somedays you just wan to pass away
Somedays you feel like it's a perfect day

Somedays you cry
Somedays you smile
Somedays are better than others...


Now I dream I can fly ...


Far above the ground


...Without you...





Now I touch the sky...

...Without you...




(Damien Saez)

Mon Frère

A mon frère...

Bien sur qu'un jour s'en va pour l'un et pour l'autre s'en vient
Bien sur les étoiles se meurent quand le ciel s'éteint
C'est notre Amour qui n'aura jamais de lendemain
Mon frère

Bien plus qu'un monde qui s'ouvre à l'un et pour l'autre chavire
Bien plus qu'une mère qui supplie quand la source est tarie
C'est tout notre Amour qui s'éloigne, dérive et se perd
Mon frère

Tout s'oublie
Chacun avec sa pein
Que le temps nous reprenne
Le souvenir d'un frère
Chacun avec sa peine
Que le temps nous apprenne
A nous Aimer en frères

Bien sur que la terre est brûlée quand la pluie l'oublie
Bien sur que tout est cris, puisqu'on se l'est jamais dit
Bien sur l'Amour puisqu'il ne peut plus grandir s'enterre
Mon frère

Bien plus qu'un dernier regard peut décider d'une vie
Bien plus que cette fin d'espoir qu ele courant charrie
C'est un Amour qui ne trouvera pas de rivière
Mon frère

Tout s'oublie
Chacun avec sa pein
Que le temps nous reprenne
Le souvenir d'un frère
Chacun avec sa peine
Que le temps nous apprenne
A nous Aimer en frères

Puisqu'on ne sera toujours
Que la moitié d'un tout

Puisqu'on ne sera jamais
Que la moitié de nous

Mon frère

Bien sur que rien ne pourra jamais nous l'enlever
Oh bien plus que tout ce que la vie peut nous accorder

L'Amour sera toujours cette moitié de nous qui reste
A faire...

Mon frère



(Lionnel Florence)

Les plus mauvaises nuits...

A Ceriz...


Juste une nuit
Juste une nuit, intime
Qui sera tombée tout près de moi


Juste une nuit

Juste une nuit, intime

Qui sera couchée tout près de moi

La nuit se lève, la lune s'élève
Les plus mauvaises nuits
Maudits soupirs, maudits matins
Les plus mauvais matins

Je voudrais juste me coucher, dormir contre toi
Je ne te toucherai pas, juste m'endormir avec toi

Un lit défait à te rechercher
Le désordre et l'absence
La nuit est noire et sans espoir
Et sa présence me manque

L'amour n'est plus qu'une impression,
Qu'une mauvaise impression
Mais la lumière est sale et pâle et seule,
Comme un matin

Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
On ne se connaît plus
Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
On aurait disparu

La nuit se lève, la lune s'élève
Mes plus mauvaises nuits
Maudits soupirs, maudits matins
Mes plus mauvais matins

Je voulais juste me coucher,
Dormir contre toi
L'amour n'était qu'une impression,
Qu'une mauvaise impression

Et si je te revois
Mais si je te revois,
Encore une dernière fois
Alors emmène-moi
Emmène-moi encore,
Encore une dernière fois

Maudits soupirs
Mauvais matins
Et si tu reviens...
Maudits soupirs
Mauvais matins
Et si je te revois
Mais si je te revois,
Encore une dernière fois
Alors emmène-moi
Emmène-moi encore,
Encore une prochaine fois



(Nicola Sirkis)

Pense à moi


A Charlotte...


Promets-moi si tu me survie
D'être plus forte que jamais
Je serai toujours dans ta vie
Près de toi, je te promets

Et si la mort me programme
Sur son grand ordinateur
De ne pas en faire un drame
De ne pas en avoir peur


Pense à moi comme je t'aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l'anathème
Qui me tient loin de tes bras

Pense à moi comme je t'aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrisanthèmes
Tu verras, on se retrouvera...


N'oublie pas ce que je t'ai dit
L'Amour est plus fort que tout
Ni l'enfer, ni le paradis
Ne se mettront entre nous

Et si la mort me programme
Sur son grand ordinateur
Elle ne prendra que mon âme
Mais elle n'aura pas mon coeur


Pense à moi comme je t'aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l'anathème
Qui me tient loin de tes bras

Pense à moi comme je t'aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrisanthèmes
Tu verras, on se retrouvera...



(Francis Lalanne)

Une chanson douce

A Camille...




Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi
Car ta peau est douce
Comme la mousse des bois.

La petite biche est aux abois.
Dans le bois, se cache le loup,
Ouh, ouh, ouh ouh !
Mais le brave chevalier passa.
Il prit la biche dans ses bras.
La, la, la, la.

La petite biche,
Ce sera toi, si tu veux.
Le loup, on s'en fiche.
Contre lui, nous serons deux.
Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
Une chanson douce
Pour tous les petits enfants.

O le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
eh, eh, eh, eh

La jolie princesse
Avait tes jolis cheveux,
La même caresse
Se lit au fond de tes yeux.
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Jusqu'à la fin de ma vie.

O le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
A tout jamais

Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Jusqu'à la fin de ma vie...


(Henri Salvador)

En travers les néons


A Eden...


En travers les néons
Dans la mégacité
Oh merveille,
Tu traces ton dessein


Petit bout d’évasion
Comme un feu au milieu
De la mer, tu éclaires
Une destination


Tu ressembles à ce rêve

Que j’ai fait autrefois

Que j’ai fait tant de fois

Que j’ai fait avec toi !


Dis, on le refera ?

Dis, on le refera ?
Allez dis-le !

Qu’on le refera...

Les yeux comme des perles
Au noir des mers de Chine,

Oh merveille
Tu me donnes la main

Petit bout de beauté

Poésie incarnée
Prisonnier de tes reins

Que c’est bon quand tu me tiens...


Tu ressembles à l’amour
Que j’ai fait autrefois

Que j’ai fait tant de fois

Que j’ai fait avec toi !


Dis, on le refera ?

Dis, on le refera ?
Allez ! Jure
et susurre
Qu’on le refera


Tu ignores le vide devant toi

Les vertiges et la peur

Tu connais pas


Perdue dans les soirées

Seule au milieu des loups
Tu t’enfonces
Au bord des précipices

Tu cherches les réponses
Aux abîmes de feu

De la cime tes yeux

À mon âme s’unissent

Tu ressembles au naufrage
Que j’ai fait autrefois

Que j’ai fait trop de fois

Que j’ai fait avec toi


Dis, on le refera ?

Dis, on le refera ?

Allez, jure, allez crache

Qu’on le refera !

Tu ignores le vide devant toi !
Les vertiges et la peur
Tu connais pas

Tu ignores le vide devant toi !

Les vertiges et la mort

Tu connais pas


Éveillée


Dans la cité perdue,

Au travers de la nuit

Toi tu vois bien

Toi tu vois bien...


En travers la douleur

Et la mélancolie

Tout ira bien

Tout ira bien...



(Damien Saez)