1900
A Samara...
C'est la nuit, accoudée au bar
C'est la nuit qui descend du bout des comptoirs
Si je t'aime, comme je t'aime ! Dans nos bras scellés
C'est l'amour par la grâce des baisers
Si je t'aime, si tu m'aimes contre un bracelet
C'est décidé...
C'est la nuit qui descend autour
C'est la nuit des sapins, des hautes tours
Et on tourne et on tourne sur les boulevards...
Et l'amour...
Qui revient tôt ou tard
C' est la vie qui tourne quand les feux sont noirs
Et qu'on se meurt
Chaque jour, chaque matin
On avance ,on se tient, et la main dans la main
Et on tourne et on tourne... on s'attache à nos cou
Et on tourne tout au tour de nos joues
C'est la vie qui tourne, elle va et elle vient
On le sait bien...
Ce n'est que la fin d'un jour
Ou est-ce qu'on rentre mon amour ?
Est-ce qu'on sera ensemble toujours... ?
Toujours...
La tempête nous fait frisonner
C'est le vent, c'est le vent qui nous fait marcher
Et la nuit, et la nuit n'en finit donc jamais
Comme elle tourne, continue à se moquer
De la vie de la vie, et de ses passagers...
(Raphael)
Décrocher les étoiles
A Samara...Il me suffit parfois d'un geste,
d'une rose, d'un reste, de larmes
Je ne ferai aucune promesse,
je laisse un blanc, un blâme
Je ne suis pas toujours en reste
d'un zeste de vague à l'âme
Mais si je devais lâcher du leste,
se serait aujourd'hui Madame
Avant que tu t'en ailles
Décrocher les étoiles
Avant nos retrouvailles
Décrocher les étoiles
Laisse les autres parler de toi,
le reste est à venir
Laisse les autres parler de moi,
ils m'ont pas vu sourire
Oui j'ai tort d'écouter parfois
les autres, le reste, le pire
A toujours se perdre au même endroit,
je préfère encore partir
Avant que tu t'en ailles
Décrocher les étoiles
Avant nos retrouvailles
Décrocher les étoiles
(Keren Ann)
Le silence
Au silence...Par la main déposée sur vos lèvres
Qui les a cousues d'or et de lumière
Par le doux repos qui vous sourit
Par le manteau qui vous a receuilli
Par le geste sain, par la caresse
De tant d'Amour inscrite à votre adresse
Par les mots qui vibrent en somnolence
Par l'ombre portée du silence
Par la main déposée sur vos yeux
Qui les a couverts d'or et de lumière
Par cette rosée qui ne peut soudre
Du chat gelé de vos frèles paupières
Par ce qui se fait quand rien ne se passe
Par les effets de tout ce qui s'efface
Pour que l'on retourne en innocence
Par l'ombre portée du silence
Par la main posée sur vos cheveux
Qui les a tissés d'or et de lumière
Le monde se pend à votre souffle
Par la blancheur, par la brise légère
Le monde s'éprend de votre coeur
Qui ne bat plus que dans les eaux très calmes
Par la main posée sur votre absence
Par l'ombre portée du silence...
...
(Weeper Circus)
Que c'est triste Venise...
A Ceriz... paske ca rime avec Veniz ^^ Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c'est triste Venise
Quand on ne s'aime plus
On cherche encore des mots
Mais l'ennui les emporte
On voudrais bien pleurer
Mais on ne le peut plus
Que c'est triste Venise
Lorsque les barcarolles
Ne viennent souligner
Que des silences creux
Et que le cœur se serre
En voyant les gondoles
Abriter le bonheur
Des couples amoureux
Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c'est triste Venise
Quand on ne s'aime plus
Les musées, les églises
Ouvrent en vain leurs portes
Inutile beauté
Devant nos yeux déçus
Que c'est triste Venise
Le soir sur la lagune
Quand on cherche une main
Que l'on ne vous tend pas
Et que l'on ironise
Devant le clair de lune
Pour tenter d'oublier
Ce qu'on ne se dit pas
Adieu tout les pigeons
Qui nous ont fait escorte
Adieu Pont des Soupirs
Adieu rêves perdus
C'est trop triste Venise
Au temps des amours mortes
C'est trop triste Venise
Quand on ne s'aime plus...
(Charles Aznavour)
La bohème
A Ceriz
Je vous parle d'un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenêtres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est là qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posais nue La bohème, la bohème Ça voulait dire on est heureux La bohème, la bohème Nous ne mangions qu'un jour sur deux Dans les cafés voisins Nous étions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que miséreux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque bistro Contre un bon repas chaud Nous prenait une toile Nous récitions des vers Groupés autour du poêle En oubliant l'hiver La bohème, la bohème Ça voulait dire tu es jolie La bohème, la bohème Et nous avions tous du génie Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un café-crème Epuisés mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie La bohème, la bohème Ça voulait dire on a vingt ans La bohème, la bohème Et nous vivions de l'air du temps Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste Dans son nouveau décor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts La bohème, la bohème On était jeunes, on était fous La bohème, la bohème Ça ne veut plus rien dire du tout (Charles Aznavour)
L'Adieu
A l'Amour
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L'adieu
Est une infinie diligence
Où les chevaux ont dû souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l'ombre du plaisir
L'adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon cœur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs
L'adieu
N'est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouge des cheminées
Nous avons connu d'autres feux
Qui nous ont si bien consumés
L'adieu
C'est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m'embrasse
Nous n'aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu'on s'était choisi
Est fort le moment de partir
Oh l'adieu !
L'adieu
C'est le sanglot long des horloges
Et les trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s'interrogent
Que l'amour est tombé à l'eau
D'un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j'en connais deux qui se noient
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L'adieu
C'est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête à pleurer
L'adieu ressemble à ces marées
Qui viendront tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l'avenir
Oh l'adieu !
Adieu
(Garou)
N'importe quoi
A toi...
Dis-moi, pourquoi t'es comme ça,
Pourquoi ça va pas,
Pourquoi t'essaies pas,
Pourquoi tu veux pas.
Dis-moi, pourquoi tu souris
Et pourquoi tu pleures,
Pourquoi t'as envie,
Et pourquoi t'as peur.
Dis-moi, pourquoi tu dis ça,
Pourquoi t'y crois pas,
Pourquoi t'y crois plus,
Pourquoi tu sais plus.
Tu vois, tu retrouves plus ta rue.
T'as paumé l'étage.
J'crois bien qu't'es perdue.
Tu marches pas, tu nages.
Et là, tu crois
Qu'je vais rester là sans rien dire ?
Ah oui, tu crois
Qu'je vais rester planté là
A te voir partir dans tes délires
Et te laisser faire n'importe quoi ?
Dis-moi, pourquoi tu fais ça,
Pourquoi t'arrête pas.
Tu te fous en l'air.
Ça a l'air de t'plaire.
Pourquoi, pourquoi tu comprends pas
Que c'est pas vrai tout ça,
Que tu reviendras pas
Si tu t'en vas par là ?
Et là, tu crois
Qu'je vais rester là sans rien dire ?
Ah oui, tu crois
Qu'je vais rester planté là
A te voir partir dans tes délires
Et te laisser faire n'importe quoi ?
Dis-toi, qu't'es en train de partir.
Tu t'es trompée d'navire,
T'as cassé ta dérive,
T'es en train d'te couler.
Et moi, moi tu m'as oublié.
Moi, tu y as pas pensé ?
Moi tu m'as juste laissé
Le droit de la fermer
Et tu crois pas
Qu'je vais rester sans rien dire ?
Ah non crois pas
Qu'je vais rester planté là
A te voir mourir dans tes délires
Te regarder faire n'importe quoi ?
(Florent pagny)
La solitude
A tout ceux qui entendent mais qui n'écoutent pas
A ceux là qui nous rendent seuls...Jdevais avoir 10 ans Quand j'me suis dit maintenant A personne je dirai plus rien Même si ca mfait du bien J'ai pas tenu ma promesse Et les soirs de détresse Quand le blues a retrouvé mon adreesse A des paumés d'un soir J'raconte mon désespoir Mais je sais bien que personne n'écoute Oui je sais bien que personne n'écoute... La solitude Ca s'apprend C'est pour une femme qui vous ment Pour un ami qui vous vend La solitude... Combien d'fois chuis parti Seul au milieu d'la nuit Combien de fois j'ai tendu les mains Pour dire à quelqu'un "Je t'aime, a toi je tiens" Mais je sais bien que personne n'écoute Oui je sais bien que personne n'écoute... La solitude Ca s'aprend C'est pour une femme qui vous ment Pour le chagrin d'un enfant La solitude c'est comme la peur On vit avec mais on en meurt... La solitude... Je connais ceux qui veulent A tout prix vivre seuls C'est vivre dans un désert Le coeur froid comme la pierre Mais moi j'veux pas, non... J'veux pas La solitude Ca s'aprend C'est pour une femme qui vous ment Pour un ami qui vous vend La solitude c'est comme le vent Quand c'est trop fort ca vous rend... La solitude... (Florent Pagny)
Chanson de toile...
A ma ptite soeur...
Je viendrai te prendre
Je saurai te défendre
Au-delà des frontières
Je foulerai la terre
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Nul ne part en guerre
Pour revenir solitaire
Je saurai t'attendre
Chanson de toile
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Si loin de ton ciel
Si loin de mon appel
Entends-tu mon coeur
Entends-tu ma ferveur
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Je viendrai te prendre
Je saurai te défendre
Au-delà des frontières
Je foulerai la terre
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
(Emilie Simon)
Désert
A Alone...
Oh mon amourMon âme soeurJe compte les joursJe compte les heuresJe voudrais te dessinerDans un désertDans le désertDe mon coeurOh mon AmourTon grain de voixFait mon bonheurA chaque pasLaisse moi te dessinerDans un désertLe désertDe mon coeurDans la nuit parfoisLe nez à la fenêtreJe t'attendsEt je sombreDans un désertDans mon désertVoila...Oh mon AmourMon coeur est lourdJe compte les heuresJe compte les joursJe voudrais te dessinerDans un désertLe désertDe mon coeurOh mon AmourJe passe mon tourJ'ai déserté les alentoursJe te quitteVoilà c'est tout...Dans la nuit parfoisLe nez à la fenêtreJ'attendaisEt je sombreJetez au ventMes tristes cendresVoilà...(Emilie Simon)
Je veux vivre
A la flamme...
Jme fais du malA me faire du bienJe me détruisPar tous les moyensJe tue le tempsJe m'évade comme je peuxJe me défonceJe me dépenseEn m'excitantDans tous les sensLa nuit l'alcoolLe son décolleMa tête...Je veux vivreComme je veuxJe peux même me dire"Je suis heureux"Même si cette vie làNe me mêne à rienCa me mèneraJusqu'à demainJme fais du malA l'intérieurJe garde au fondToutes mes douleursJe ne dis rienJe garde ca pour moiUn dernier rêveUn somnifèrePour oublierCe que je traineJvoudrais tellementTe dire combien je t'aime... Je veux vivre Comme je veux Je peux même me dire "Je suis heureux" Même si cette vie là Ne me mêne à rien Ca me mènera Jusqu'à demain(Cox)
Alors c'est ca la vie ?
A la vie...Alors, c'est ca la vie ?Des rêves qui se noient petit à petit...L'insouciance qui se met à l'abriElle aussi...Tout est courruQue sera ta beauté dans 30 ans devenue ?Une robe de mariée en toile d'araignée...Tout est convenu, bébeyC'est pas ca la vieSerre-moi !!!Aime-moi !!!Ma chérie...(Cali)
Tout va bien
A moi...
Et la nuit s'avance vers mes 19 ans
Je crois que je ne suis plus fou
Nu face au miroir, j'inspecte ce corps, usé, fatigué mais debout
Tout va bien...
Suis-je à la moitié, suis-je à la fin
En tout cas ce n'est plus le début
Cette vie m'a maché, avalé, dégeulé
J'ai si peur d'avoir tout vu
Pourtant, tout va bien...
Bien sur je suis seul
Mais qui n'est pas seul au milieu de cette grande nuit ?
Cette nuit qui rampe froide et muette vers la 19 ème année de ma vie...
Tout va bien...
Sécurité, certitude, prévoyance, confort
Vous étiez mes pires ennemis
Aujourd'hui je marche au milieu du troupeau
Comme les autres font eux, sans folie
Mais tout va bien...
Et l'Amour, Oh l'Amour, notre Amour
Cet ancien combattant
Qui a donné ses deux jambes à la guerre
On ne peut plus rien lui prendre maintenant
Alors tout va bien...
Ma mémoire est un scaphandrier
Qui suffoque tout au fond de la mer
Il pleure sur le trésor qu'il ne remontera jamais
Ma jeunesse est morte hier
Et la nuit s'avance vers mes 19 ans
Je crois que je ne suis plus fou
Nu face au miroir j'inspecte ce corps usé, fatigué mais debout
Et tout va bien...
Tout va bien
(Cali)
Marie
A Marie...
Me laisse pas, Marie Dans ce triste bistrot Au coeur de la tempête J'ai trop mal à la tête Me laisse pas, Marie Entouré de cadavres Enterré d'horizons qui ressemblent à des murs Elle est ou l'aventure ? Me dis pas que c'est fini, Marie Qu'on a plus rien à se dire Qu'y a plus rien à écrire Qu'y a plus rien à chanter Plus rien à découvrir Que t'as perdu l'envie Que t'as envie t'enfuir T'as perdu ton sourire, t'as plus que des soupirs Ca s'perd pas un sourire Ca s'oublie seulement Avec le temps... T'es trop jolie Marie bien plus jolie que Paris, Marie Bien plus belle que la nuit Plus jolie qu'Arlety Plus jolie que les enfants du Paradis Puis t'es si bonne Marie Avec tes seins qui pointent Comme des cathédrales On dirait Notre-Dame On dirait les Pyramides Mais chuis pas Pharaon, tu sais Moi jfais que des chansons pas gaies Et tu le dis si bien que c'est pas un métier De chanter l'horizon Et qu'il faut une maison Y a pas besoin d'maison Quand on a l'horizon... Quand on a l'horizon... Si tu veux, Marie Jme trouverai un boulot J'serai banquier s'il le faut Et jte gagnerai du fric Et on ira en Amérique Dans la cale d'un bateau Clandestins, réfugiés Aller jusqu'à Brodway Parce que t'aimes bien danser Parce que j'aime bien chanter Parce que j'aime regarder Ta jupe qui fait tourner Le monde entier Dans les rues aux lumières Sur qu'on pourra se refaire Sur qu'on pourra se refaire... Réveille-toi, Marie Le bistrot est fermé Puis c'est nous les maudits Puis c'est nous les pourris Puis c'est nous les paumés Réveille-toi, Marie Puis pourquoi tu dis rien ? Puis pourquoi tu sens rien Toi tu reste de marbre Me dis pas que c'est fini, Marie Me dis pas qu'chuis fini, Marie Que jsuis là comme un con A parler aux statues Auxquelles j'ai jamais cru Allez, Salut Marie ! Y a mon coeur qui frémit Y a Brodway qui nous sourit Allez Salut, Marie ! Y a Brodway qui nous sourit Dans mon coeur y a l'envie Y a Brodway à Paris Y a Brodway à Paris...
(Damien Saez)
New York ou Varsovie
A tous ceux qui cherchent encore...
J'ai passé tant de fois
De l'ombre à la lumière
J'ai brûlé tant de croix
Pêché tant de rivières Dans le train de la nuit
Qui va ou, je sais pas...A New York ou Varsovie
Peu m'importe tu vois
Je cherche encore
Un chemin, une route
Au sud ou vers le nordJe cherche encore...
J'ai prié tant de fois
Qu'un jour à moi s'unissent
Ceux qui marchent avec moi
Que je ne connais pas
Dans le vol de la nuit
Qui me mène ou, je sais pas
A New York ou dans ton litPeu m'importe tu vois
Je cherche encore
Un chemin, une route
Au sud ou vers le nord
Je cherche encore...
Je cherche encore...(Damien Saez)
Encres jetées
A mes plaies...
Je n'ai que faire des musesC'est à la lame que j'aspire
Elle me perce et m'inspireJe n'ai pas d'autre ruse De l'encre coule de ma plaie
Je crie, je saigne, j'écris
La plume est ma tyranieLes vers me rongent de près Le calme
Les sommeils
Le souffle Les larmes
Frappe moi que je vive
Frappe moi que je vive
La poésie me torture
Je cherche la morsure
La jouissance sanglante
La recherche des sens
Ou les plaies ne se pansentTant que la vie nous hante Le calmeLes vivants
Les instantsLe calme La patienceLes hiversLes larmes...
Les larmes...(Weeper Circus)
Be my princess...
A Camille...
Breath every day of your life
You don't know why
I know you're just the evil-eye
But you look like
A fucking paradize
Be my princess...
Be mine tonight...
Beed everday of your life
You don't know why
I know you're just the evil-eye
But you look like
A fucking paradize
Somedays you just wan to pass away
Somedays you feel like it's a perfect day
Somedays you cry
Somedays you smile
Somedays are better than others...
Somedays you just wan to pass away
Somedays you feel like it's a perfect day
Somedays you cry
Somedays you smile
Somedays are better than others...
Now I dream I can fly ...
Far above the ground
...Without you...
Now I touch the sky...
...Without you...
(Damien Saez)
Mon Frère
A mon frère...
Bien sur qu'un jour s'en va pour l'un et pour l'autre s'en vient Bien sur les étoiles se meurent quand le ciel s'éteint C'est notre Amour qui n'aura jamais de lendemain Mon frère Bien plus qu'un monde qui s'ouvre à l'un et pour l'autre chavire Bien plus qu'une mère qui supplie quand la source est tarie C'est tout notre Amour qui s'éloigne, dérive et se perd Mon frère Tout s'oublie Chacun avec sa pein Que le temps nous reprenne Le souvenir d'un frère Chacun avec sa peine Que le temps nous apprenne A nous Aimer en frères Bien sur que la terre est brûlée quand la pluie l'oublie Bien sur que tout est cris, puisqu'on se l'est jamais dit Bien sur l'Amour puisqu'il ne peut plus grandir s'enterre Mon frère Bien plus qu'un dernier regard peut décider d'une vie Bien plus que cette fin d'espoir qu ele courant charrie C'est un Amour qui ne trouvera pas de rivière Mon frère Tout s'oublie Chacun avec sa pein Que le temps nous reprenne Le souvenir d'un frère Chacun avec sa peine Que le temps nous apprenne A nous Aimer en frères Puisqu'on ne sera toujours Que la moitié d'un tout Puisqu'on ne sera jamais Que la moitié de nous Mon frère Bien sur que rien ne pourra jamais nous l'enlever Oh bien plus que tout ce que la vie peut nous accorder L'Amour sera toujours cette moitié de nous qui reste A faire... Mon frère(Lionnel Florence)
Les plus mauvaises nuits...
A Ceriz...
Juste une nuit
Juste une nuit, intime
Qui sera tombée tout près de moi
Juste une nuit
Juste une nuit, intime
Qui sera couchée tout près de moi
La nuit se lève, la lune s'élève
Les plus mauvaises nuits
Maudits soupirs, maudits matins
Les plus mauvais matins
Je voudrais juste me coucher, dormir contre toi
Je ne te toucherai pas, juste m'endormir avec toi
Un lit défait à te rechercher
Le désordre et l'absence
La nuit est noire et sans espoir
Et sa présence me manque
L'amour n'est plus qu'une impression,
Qu'une mauvaise impression
Mais la lumière est sale et pâle et seule,
Comme un matin
Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
On ne se connaît plus
Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
On aurait disparu
La nuit se lève, la lune s'élève
Mes plus mauvaises nuits
Maudits soupirs, maudits matins
Mes plus mauvais matins
Je voulais juste me coucher,
Dormir contre toi
L'amour n'était qu'une impression,
Qu'une mauvaise impression
Et si je te revois
Mais si je te revois,
Encore une dernière fois
Alors emmène-moi
Emmène-moi encore,
Encore une dernière fois
Maudits soupirs
Mauvais matins
Et si tu reviens...
Maudits soupirs
Mauvais matins
Et si je te revois
Mais si je te revois,
Encore une dernière fois
Alors emmène-moi
Emmène-moi encore,
Encore une prochaine fois
(Nicola Sirkis)
Pense à moi
A Charlotte...
Promets-moi si tu me survieD'être plus forte que jamaisJe serai toujours dans ta viePrès de toi, je te prometsEt si la mort me programmeSur son grand ordinateurDe ne pas en faire un drameDe ne pas en avoir peurPense à moi comme je t'aimeEt tu me délivrerasTu briseras l'anathèmeQui me tient loin de tes brasPense à moi comme je t'aimeRien ne nous sépareraMême pas les chrisanthèmesTu verras, on se retrouvera...N'oublie pas ce que je t'ai ditL'Amour est plus fort que toutNi l'enfer, ni le paradisNe se mettront entre nousEt si la mort me programmeSur son grand ordinateurElle ne prendra que mon âmeMais elle n'aura pas mon coeurPense à moi comme je t'aime Et tu me délivreras Tu briseras l'anathème Qui me tient loin de tes brasPense à moi comme je t'aime Rien ne nous séparera Même pas les chrisanthèmes Tu verras, on se retrouvera...(Francis Lalanne)
Une chanson douce
A Camille...
Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi
Car ta peau est douce
Comme la mousse des bois.
La petite biche est aux abois.
Dans le bois, se cache le loup,
Ouh, ouh, ouh ouh !
Mais le brave chevalier passa.
Il prit la biche dans ses bras.
La, la, la, la.
La petite biche,
Ce sera toi, si tu veux.
Le loup, on s'en fiche.
Contre lui, nous serons deux.
Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
Une chanson douce
Pour tous les petits enfants.
O le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
eh, eh, eh, eh
La jolie princesse
Avait tes jolis cheveux,
La même caresse
Se lit au fond de tes yeux.
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Jusqu'à la fin de ma vie.
O le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
A tout jamais
Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Jusqu'à la fin de ma vie...
(Henri Salvador)
En travers les néons
A Eden... En travers les néons
Dans la mégacité
Oh merveille,
Tu traces ton dessein
Petit bout d’évasion
Comme un feu au milieu
De la mer, tu éclaires
Une destination
Tu ressembles à ce rêve
Que j’ai fait autrefois
Que j’ai fait tant de fois
Que j’ai fait avec toi !
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez dis-le !
Qu’on le refera...
Les yeux comme des perles
Au noir des mers de Chine,
Oh merveille
Tu me donnes la main
Petit bout de beauté
Poésie incarnée
Prisonnier de tes reins
Que c’est bon quand tu me tiens...
Tu ressembles à l’amour
Que j’ai fait autrefois
Que j’ai fait tant de fois
Que j’ai fait avec toi !
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez ! Jure et susurre
Qu’on le refera
Tu ignores le vide devant toi
Les vertiges et la peur
Tu connais pas
Perdue dans les soirées
Seule au milieu des loups
Tu t’enfonces
Au bord des précipices
Tu cherches les réponses
Aux abîmes de feu
De la cime tes yeux
À mon âme s’unissent
Tu ressembles au naufrage
Que j’ai fait autrefois
Que j’ai fait trop de fois
Que j’ai fait avec toi
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez, jure, allez crache
Qu’on le refera !
Tu ignores le vide devant toi !
Les vertiges et la peur
Tu connais pas
Tu ignores le vide devant toi !
Les vertiges et la mort
Tu connais pas
Éveillée
Dans la cité perdue,
Au travers de la nuit
Toi tu vois bien
Toi tu vois bien...
En travers la douleur
Et la mélancolie
Tout ira bien
Tout ira bien...
(Damien Saez)