All my life...
	 
    
    
     
    A Toi qui ne sauras jamais combien tu es aimée...

All my life...
All the years that I have spent with you
 Were they a dream made sweeter by your smile ?
 All of those days I think of now
 Wondering when will I see you again...
 Now and then...
I speak out just as if you were there
 And all the music of your voice that echoes through my heart and fills my mind...
 Somehow makes the silence easier to bear
 But there are times when I think of what life will be like when the children have grown
And I'm afraid to be alone...
 Looking at them...
I can see everything I treasured in you
 They have your way of speaking with their eyes
 They have your laughter now and then
 I look at them and I see you again...
 Oh my love !
How I loved you, you'll just never know
And in my heart I just grow older every day that were apart
 With all the memories of long ago...
 And all the beautiful things that I wanted to say
 And that stayed in my head
 Somehow never got said...
 So much to learn...
 There is so much to learn... about Love...
 And I'll wait until then till the day when I see you again...
When I see you again...
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
  
  
     
    
    
	 
	 L'appartement
	 
    
    
     
    Au souvenir...
   Dans cet appartement, 23 rue Saint-Vivien
Tu viens de passer trois ans et tu t’en vas demain
Y a des traces de punaises partout dans le papier peint
Un carton sur une chaise, quatorze piles de bouquins
Tu t’endors les yeux ouverts sur le parquet désert.
Dans cet appartement, 23 rue Saint-Vivien
Trois joyeux anniversaires, une seule Saint-Valentin
Le chauffage qui déconne et la douche explosée
Répondeur, interphone, vous êtes bien chez Daphnée
La cuisine inondée, la voisine désolée.
 
Et puis aussi un soir d’avril il y a deux ans
Au milieu du couloir toute seule avec Alban
T’as parlé avec lui
Pendant quatorze minuteries.
 
Dans cet appartement, 23 rue Saint-Vivien
Y a des soirées qui traînent à trois heures du matin
C’est la sauce bolognaise en plein sur la moquette
La fumée des anglaises et la fenêtre ouverte
Une voix qui a demandé : “Est-ce que quelqu’un peut me ramener ?”
 
C’est Simon qui répare pour la quatrième fois
L’hallogène trouvé un soir dans les poubelles d’habitats
C’est Gwenaëlle qui squatte huit jours le canapé
Un problème d’ouvre-boîte et un double des clés
Des amis inséparables qui se sont séparés.
 
Et puis aussi un soir avec du martini-gin
T’as avalé pour voir toute la boîte d’aspirines
23, rue Saint-Vivien
Ca n’allait pas si bien.
 
Toutes les lampes allumées à cinq heures en hiver
L’auto-collant Nestlé en haut du frigidaire
Le mercredi passé sans un projet spécial
Les dessins animés, l’Assemblée Nationale
Descendre un peu plus tard s’il s’arrête de pleuvoir
 
Devant l’appartement, 23 rue Saint-Vivien
Peut-être que dans trois ans tu passeras avec quelqu’un
 
Et derrière ton visage tout ce qui ne se dit pas
Les histoires, les images que tu gardes pour toi
Une soirée de juin
23, rue Saint-Vivien.
 
Dans cet appartement, 23 rue Saint-Vivien
Tu viens de passer trois ans et tu t’en vas demain…
 (Vincent Delerm)
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
  
  
     
    
    
	 
	 Le goût des filles
	 
    
    
     
    A  vous, délicieuses...

Elle a bon goût, la bouche des filles
Elle est pleine de joues, de dents et de papilles
On s'enroule dans leur palais
Elles ont bon goût les filles et leurs baisers
 Elle a bon goût la peau des filles
 De l'épaule aux genoux, des genoux aux chevilles
 On croque dans la chair de leurs fesses
Elles ont bon goût les filles et leurs caresses
 Il a bon goût le coeur des filles
 Malgré le flou qui souvent le maquille
On s'y love dans du velours
 Elles ont bon goût les filles et leur Amour
 Elle a pas d'goût l'absence des filles
Tous ces soirs où seul on se déshaiblle
Où seul on cherche en vain entre les draps
A retrouver le goût des filles qui n'y sont pas...
 
 (Les wriggles)
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
  
  
     
    
    
	 
	 Et tu danses avec lui
	 
    
    
     
    A celles qui dansent avec Lui...

Tu n'as jamais dansé
Aussi bien que ce soir
Je regarde briller
Tes cheveux bruns dans le noir
Tu n'as jamais souris
Si tendrement, je crois
Tu es la plus jolie
Tu ne me regardes pas
Et tu danses avec lui
La tête sur son épaule
Tu fermes un peu les yeux
C'est ton plus mauvais rôle
Et tu danses avec lui
Abandonnée, heureuse
Tu as toute la nuit
Pour en être Amoureuse
Je suis mal dans ma peau
J'ai envie de partir
Il y a toujours un slow
Pour me voler ton sourire
Et tu flirtes avec lui
Moi tout seul dans mon coin
Je ne sais plus qui je suis
Je n'me souviens plus de rien
Et tu danses avec lui
La tête sur son épaule
Tu fermes un peu les yeux
C'est ton plus mauvais rôle...
Et tu danses avec lui
Abandonnée, heureuse
Tu as toute la nuit
Pour en être Amoureuse
Et tu danses avec Lui...
(C Jérôme)
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
  
  
     
    
    
	 
	 Pâle Septembre
	 
    
    
     
    A Cerise

Pâle septembre,
comme il est loin,
le temps du ciel sans cendres
il serait temps de s'entendre
sur le nombre de jours qui
jonchent le sol
d'octobre
Mâle si tendre
au debut de novembre
devint sourd aux avances de l'amour
mais quel mal me prit
de m'éprendre de lui ?
Sale décembre
comme il est lourd le ciel
sais-tu que les statues de sel
ont cessé de t'attendre ?
Pâle septembre
Entends-tu le glas que je sonne ?
Je t'aime toujours d'amour
je sème l'amour
Les saisons passent mais de grâce
faisons semblant qu'elles nous ressemblent
Mais qui est cet homme qui tombe de la tour ?
Mais qui est cet homme qui tombe des cieux ?
Mais qui est cet homme qui tombe amoureux ?
Pâle septembre,
comme il est loin,
le temps du ciel sans cendres
il serait temps de s'entendre...
(Camille)
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
  
  
     
    
    
	 
	 1900
	 
    
    
     
    A Samara...

C'est la nuit, accoudée au bar
C'est la nuit qui descend du bout des comptoirs
Si je t'aime, comme je t'aime ! Dans nos bras scellés
C'est l'amour par la grâce des baisers
Si je t'aime, si tu m'aimes contre un bracelet
C'est décidé...
C'est la nuit qui descend autour
C'est la nuit des sapins, des hautes tours
Et on tourne et on tourne sur les boulevards...
Et l'amour...
Qui revient tôt ou tard
C' est la vie qui tourne quand les feux sont noirs
Et qu'on se meurt
Chaque jour, chaque matin
On avance ,on se tient, et la main dans la main
Et on tourne et on tourne... on s'attache à nos cou
Et on tourne tout au tour de nos joues
C'est la vie qui tourne, elle va et elle vient
On le sait bien...
Ce n'est que la fin d'un jour
Ou est-ce qu'on rentre mon amour ?
Est-ce qu'on sera ensemble toujours... ?
Toujours...
La tempête nous fait frisonner
C'est le vent, c'est le vent qui nous fait marcher
Et la nuit, et la nuit n'en finit donc jamais
Comme elle tourne, continue à se moquer
De la vie de la vie, et de ses passagers...
(Raphael)
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
  
  
     
    
    
	 
	 Décrocher les étoiles
	 
    
    
     
    A Samara...
Il me suffit parfois d'un geste,
d'une rose, d'un reste, de larmes
Je ne ferai aucune promesse,
je laisse un blanc, un blâme
Je ne suis pas toujours en reste
 d'un zeste de vague à l'âme
Mais si je devais lâcher du leste,
 se serait aujourd'hui Madame
Avant que tu t'en ailles
Décrocher les étoiles
Avant nos retrouvailles
Décrocher les étoiles
Laisse les autres parler de toi,
le reste est à venir
Laisse les autres parler de moi,
ils m'ont pas vu sourire
Oui j'ai tort d'écouter parfois
les autres, le reste, le pire
A toujours se perdre au même endroit,
 je préfère encore partir
Avant que tu t'en ailles
Décrocher les étoiles
Avant nos retrouvailles
Décrocher les étoiles
(Keren Ann)
 
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Le silence
	 
    
    
     
    Au silence... Par la main déposée sur vos lèvres
Par la main déposée sur vos lèvres
Qui les a cousues d'or et de lumière
Par le doux repos qui vous sourit
Par le manteau qui vous a receuilli
Par le geste sain, par la caresse
De tant d'Amour inscrite à votre adresse
Par les mots qui vibrent en somnolence
Par l'ombre portée du silence
Par la main déposée sur vos yeux
Qui les a couverts d'or et de lumière
Par cette rosée qui ne peut soudre
Du chat gelé de vos frèles paupières
Par ce qui se fait quand rien ne se passe
Par les effets de tout ce qui s'efface
Pour que l'on retourne en innocence
Par l'ombre portée du silence
Par la main posée sur vos cheveux
Qui les a tissés d'or et de lumière
Le monde se pend à votre souffle
Par la blancheur, par la brise légère
Le monde s'éprend de votre coeur
Qui ne bat plus que dans les eaux très calmes
Par la main posée sur votre absence
Par l'ombre portée du silence...
...
(Weeper Circus) 
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Que c'est triste Venise...
	 
    
    
     
    A Ceriz... paske ca rime avec Veniz ^^ 
Que c'est triste Venise
 Au temps des amours mortes
 Que c'est triste Venise
 Quand on ne s'aime plus
 
 On cherche encore des mots
 Mais l'ennui les emporte
 On voudrais bien pleurer
 Mais on ne le peut plus
 
 Que c'est triste Venise
 Lorsque les barcarolles
 Ne viennent souligner
 Que des silences creux
 
 Et que le cœur se serre
 En voyant les gondoles
 Abriter le bonheur
 Des couples amoureux
 
 Que c'est triste Venise
 Au temps des amours mortes
 Que c'est triste Venise
 Quand on ne s'aime plus
 
 Les musées, les églises
 Ouvrent en vain leurs portes
 Inutile beauté
 Devant nos yeux déçus
 
 Que c'est triste Venise
 Le soir sur la lagune
 Quand on cherche une main
 Que l'on ne vous tend pas
 
 Et que l'on ironise
 Devant le clair de lune
 Pour tenter d'oublier
 Ce qu'on ne se dit pas
 
 Adieu tout les pigeons
 Qui nous ont fait escorte
 Adieu Pont des Soupirs
 Adieu rêves perdus
 
 C'est trop triste Venise
 Au temps des amours mortes
 C'est trop triste Venise
 Quand on ne s'aime plus...
 
 
 (Charles Aznavour)
  
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 La bohème
	 
    
    
     
    A Ceriz
 Je vous parle d'un temps  Que les moins de vingt ans  Ne peuvent pas connaître  Montmartre en ce temps-là  Accrochait ses lilas  Jusque sous nos fenêtres  Et si l'humble garni  Qui nous servait de nid  Ne payait pas de mine  C'est là qu'on s'est connu  Moi qui criait famine  Et toi qui posais nue  La bohème, la bohème  Ça voulait dire on est heureux  La bohème, la bohème  Nous ne mangions qu'un jour sur deux  Dans les cafés voisins  Nous étions quelques-uns  Qui attendions la gloire  Et bien que miséreux  Avec le ventre creux  Nous ne cessions d'y croire  Et quand quelque bistro  Contre un bon repas chaud  Nous prenait une toile  Nous récitions des vers  Groupés autour du poêle  En oubliant l'hiver  La bohème, la bohème  Ça voulait dire tu es jolie  La bohème, la bohème  Et nous avions tous du génie  Souvent il m'arrivait  Devant mon chevalet  De passer des nuits blanches  Retouchant le dessin  De la ligne d'un sein  Du galbe d'une hanche  Et ce n'est qu'au matin  Qu'on s'asseyait enfin  Devant un café-crème  Epuisés mais ravis  Fallait-il que l'on s'aime  Et qu'on aime la vie  La bohème, la bohème  Ça voulait dire on a vingt ans  La bohème, la bohème  Et nous vivions de l'air du temps  Quand au hasard des jours  Je m'en vais faire un tour  A mon ancienne adresse  Je ne reconnais plus  Ni les murs, ni les rues  Qui ont vu ma jeunesse  En haut d'un escalier  Je cherche l'atelier  Dont plus rien ne subsiste  Dans son nouveau décor  Montmartre semble triste  Et les lilas sont morts  La bohème, la bohème  On était jeunes, on était fous  La bohème, la bohème  Ça ne veut plus rien dire du tout (Charles Aznavour)
Je vous parle d'un temps  Que les moins de vingt ans  Ne peuvent pas connaître  Montmartre en ce temps-là  Accrochait ses lilas  Jusque sous nos fenêtres  Et si l'humble garni  Qui nous servait de nid  Ne payait pas de mine  C'est là qu'on s'est connu  Moi qui criait famine  Et toi qui posais nue  La bohème, la bohème  Ça voulait dire on est heureux  La bohème, la bohème  Nous ne mangions qu'un jour sur deux  Dans les cafés voisins  Nous étions quelques-uns  Qui attendions la gloire  Et bien que miséreux  Avec le ventre creux  Nous ne cessions d'y croire  Et quand quelque bistro  Contre un bon repas chaud  Nous prenait une toile  Nous récitions des vers  Groupés autour du poêle  En oubliant l'hiver  La bohème, la bohème  Ça voulait dire tu es jolie  La bohème, la bohème  Et nous avions tous du génie  Souvent il m'arrivait  Devant mon chevalet  De passer des nuits blanches  Retouchant le dessin  De la ligne d'un sein  Du galbe d'une hanche  Et ce n'est qu'au matin  Qu'on s'asseyait enfin  Devant un café-crème  Epuisés mais ravis  Fallait-il que l'on s'aime  Et qu'on aime la vie  La bohème, la bohème  Ça voulait dire on a vingt ans  La bohème, la bohème  Et nous vivions de l'air du temps  Quand au hasard des jours  Je m'en vais faire un tour  A mon ancienne adresse  Je ne reconnais plus  Ni les murs, ni les rues  Qui ont vu ma jeunesse  En haut d'un escalier  Je cherche l'atelier  Dont plus rien ne subsiste  Dans son nouveau décor  Montmartre semble triste  Et les lilas sont morts  La bohème, la bohème  On était jeunes, on était fous  La bohème, la bohème  Ça ne veut plus rien dire du tout (Charles Aznavour) 
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 L'Adieu
	 
    
    
     
    A l'Amour
 Adieu
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L'adieu
Est une infinie diligence
Où les chevaux ont dû souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l'ombre du plaisir
L'adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon cœur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs
L'adieu
N'est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouge des cheminées
Nous avons connu d'autres feux
Qui nous ont si bien consumés
L'adieu
C'est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m'embrasse
Nous n'aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu'on s'était choisi
Est fort le moment de partir
Oh l'adieu !
L'adieu
C'est le sanglot long des horloges
Et les trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s'interrogent
Que l'amour est tombé à l'eau
D'un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j'en connais deux qui se noient
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L'adieu
C'est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête à pleurer
L'adieu ressemble à ces marées
Qui viendront tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l'avenir
Oh l'adieu !
Adieu
(Garou) 
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 N'importe quoi
	 
    
    
     
    A toi...
 
  Dis-moi, pourquoi t'es comme ça,
 Pourquoi ça va pas,
 Pourquoi t'essaies pas,
 Pourquoi tu veux pas.
 
 Dis-moi, pourquoi tu souris
 Et pourquoi tu pleures,
 Pourquoi t'as envie,
 Et pourquoi t'as peur.
 
 Dis-moi, pourquoi tu dis ça,
 Pourquoi t'y crois pas,
 Pourquoi t'y crois plus,
 Pourquoi tu sais plus.
 
 Tu vois, tu retrouves plus ta rue.
 T'as paumé l'étage.
 J'crois bien qu't'es perdue.
 Tu marches pas, tu nages.
 
 Et là, tu crois
 Qu'je vais rester là sans rien dire ?
 Ah oui, tu crois
 Qu'je vais rester planté là
 A te voir partir dans tes délires
 Et te laisser faire n'importe quoi ?
 
 Dis-moi, pourquoi tu fais ça,
 Pourquoi t'arrête pas.
 Tu te fous en l'air.
 Ça a l'air de t'plaire.
 
 Pourquoi, pourquoi tu comprends pas
 Que c'est pas vrai tout ça,
 Que tu reviendras pas
 Si tu t'en vas par là ?
 
  Et là, tu crois
 Qu'je vais rester là sans rien dire ?
 Ah oui, tu crois
 Qu'je vais rester planté là
 A te voir partir dans tes délires
 Et te laisser faire n'importe quoi ?
 
 Dis-toi, qu't'es en train de partir.
 Tu t'es trompée d'navire,
 T'as cassé ta dérive,
 T'es en train d'te couler.
 
 Et moi, moi tu m'as oublié.
 Moi, tu y as pas pensé ?
 Moi tu m'as juste laissé
 Le droit de la fermer 
 
 Et tu crois pas
  Qu'je vais rester sans rien dire ?
  Ah non crois pas
  Qu'je vais rester planté là
  A te voir mourir dans tes délires
   Te regarder faire n'importe quoi ?
 
(Florent pagny)  
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 La solitude
	 
    
    
     
      A tout ceux qui entendent mais qui n'écoutent pas    
A ceux là qui nous rendent seuls... Jdevais avoir 10 ans Quand j'me suis dit maintenant A personne je dirai plus rien Même si ca mfait du bien J'ai pas tenu ma promesse Et les soirs de détresse Quand le blues a retrouvé mon adreesse A des paumés d'un soir J'raconte mon désespoir Mais je sais bien que personne n'écoute Oui je sais bien que personne n'écoute... La solitude Ca s'apprend C'est pour une femme qui vous ment Pour un ami qui vous vend La solitude... Combien d'fois chuis parti Seul au milieu d'la nuit Combien de fois j'ai tendu les mains Pour dire à quelqu'un "Je t'aime, a toi je tiens" Mais je sais bien que personne n'écoute Oui je sais bien que personne n'écoute... La solitude Ca s'aprend C'est pour une femme qui vous ment Pour le chagrin d'un enfant La solitude c'est comme la peur On vit avec mais on en meurt... La solitude... Je connais ceux qui veulent A tout prix vivre seuls C'est vivre dans un désert Le coeur froid comme la pierre Mais moi j'veux pas, non... J'veux pas La solitude Ca s'aprend C'est pour une femme qui vous ment Pour un ami qui vous vend La solitude c'est comme le vent Quand c'est trop fort ca vous rend... La solitude... (Florent Pagny)
Jdevais avoir 10 ans Quand j'me suis dit maintenant A personne je dirai plus rien Même si ca mfait du bien J'ai pas tenu ma promesse Et les soirs de détresse Quand le blues a retrouvé mon adreesse A des paumés d'un soir J'raconte mon désespoir Mais je sais bien que personne n'écoute Oui je sais bien que personne n'écoute... La solitude Ca s'apprend C'est pour une femme qui vous ment Pour un ami qui vous vend La solitude... Combien d'fois chuis parti Seul au milieu d'la nuit Combien de fois j'ai tendu les mains Pour dire à quelqu'un "Je t'aime, a toi je tiens" Mais je sais bien que personne n'écoute Oui je sais bien que personne n'écoute... La solitude Ca s'aprend C'est pour une femme qui vous ment Pour le chagrin d'un enfant La solitude c'est comme la peur On vit avec mais on en meurt... La solitude... Je connais ceux qui veulent A tout prix vivre seuls C'est vivre dans un désert Le coeur froid comme la pierre Mais moi j'veux pas, non... J'veux pas La solitude Ca s'aprend C'est pour une femme qui vous ment Pour un ami qui vous vend La solitude c'est comme le vent Quand c'est trop fort ca vous rend... La solitude... (Florent Pagny) 
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Chanson de toile...
	 
    
    
     
    A ma ptite soeur...

Je viendrai te prendre
 Je saurai te défendre
 Au-delà des frontières
 Je foulerai la terre
 
 Je tisserai des chants
 Au soir et au levant
 Un point pour chaque étoile
 Chanson de toile
 
 Je tisserai des chants
 Au soir et au levant
 Un point pour chaque étoile
 Chanson de toile
 
 Nul ne part en guerre
 Pour revenir solitaire
 Je saurai t'attendre
 Chanson de toile
 
 Je tisserai des chants
 Au soir et au levant
 Un point pour chaque étoile
 Chanson de toile
 
 Je tisserai des chants
 Au soir et au levant
 Un point pour chaque étoile
 Chanson de toile
 
 Si loin de ton ciel
 Si loin de mon appel
 Entends-tu mon coeur
 Entends-tu ma ferveur
 
 Je tisserai des chants
 Au soir et au levant
 Un point pour chaque étoile
 Chanson de toile
 
 Je viendrai te prendre
 Je saurai te défendre
 Au-delà des frontières
 Je foulerai la terre
 
 Je tisserai des chants
 Au soir et au levant
 Un point pour chaque étoile
 Chanson de toile
 
 (Emilie Simon)
  
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Désert
	 
    
    
     
    A Alone...
  Oh mon amourMon âme soeurJe compte les joursJe compte les heuresJe voudrais te dessinerDans un désertDans le désertDe mon coeurOh mon AmourTon grain de voixFait mon bonheurA chaque pasLaisse moi te dessinerDans un désertLe désertDe mon coeurDans la nuit parfoisLe nez à la fenêtreJe t'attendsEt je sombreDans un désertDans mon désertVoila...Oh mon AmourMon coeur est lourdJe compte les heuresJe compte les joursJe voudrais te dessinerDans un désertLe désertDe mon coeurOh mon AmourJe passe mon tourJ'ai déserté les alentoursJe te quitteVoilà c'est tout...Dans la nuit parfoisLe nez à la fenêtreJ'attendaisEt je sombreJetez au ventMes tristes cendresVoilà...(Emilie Simon)
Oh mon amourMon âme soeurJe compte les joursJe compte les heuresJe voudrais te dessinerDans un désertDans le désertDe mon coeurOh mon AmourTon grain de voixFait mon bonheurA chaque pasLaisse moi te dessinerDans un désertLe désertDe mon coeurDans la nuit parfoisLe nez à la fenêtreJe t'attendsEt je sombreDans un désertDans mon désertVoila...Oh mon AmourMon coeur est lourdJe compte les heuresJe compte les joursJe voudrais te dessinerDans un désertLe désertDe mon coeurOh mon AmourJe passe mon tourJ'ai déserté les alentoursJe te quitteVoilà c'est tout...Dans la nuit parfoisLe nez à la fenêtreJ'attendaisEt je sombreJetez au ventMes tristes cendresVoilà...(Emilie Simon) 
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Je veux vivre
	 
    
    
     
    A la flamme...
 Jme fais du malA me faire du bienJe me détruisPar tous les moyensJe tue le tempsJe m'évade comme je peuxJe me défonceJe me dépenseEn m'excitantDans tous les sensLa nuit l'alcoolLe son décolleMa tête...Je veux vivreComme je veuxJe peux même me dire"Je suis heureux"Même si cette vie làNe me mêne à rienCa me mèneraJusqu'à demainJme fais du malA l'intérieurJe garde au fondToutes mes douleursJe ne dis rienJe garde ca pour moiUn dernier rêveUn somnifèrePour oublierCe que je traineJvoudrais tellementTe dire combien je t'aime... Je veux vivre Comme je veux Je peux même me dire "Je suis heureux" Même si cette vie là Ne me mêne à rien Ca me mènera Jusqu'à demain(Cox)
Jme fais du malA me faire du bienJe me détruisPar tous les moyensJe tue le tempsJe m'évade comme je peuxJe me défonceJe me dépenseEn m'excitantDans tous les sensLa nuit l'alcoolLe son décolleMa tête...Je veux vivreComme je veuxJe peux même me dire"Je suis heureux"Même si cette vie làNe me mêne à rienCa me mèneraJusqu'à demainJme fais du malA l'intérieurJe garde au fondToutes mes douleursJe ne dis rienJe garde ca pour moiUn dernier rêveUn somnifèrePour oublierCe que je traineJvoudrais tellementTe dire combien je t'aime... Je veux vivre Comme je veux Je peux même me dire "Je suis heureux" Même si cette vie là Ne me mêne à rien Ca me mènera Jusqu'à demain(Cox) 
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Alors c'est ca la vie ?
	 
    
    
     
    A la vie... Alors, c'est ca la vie ?Des rêves qui se noient petit à petit...L'insouciance qui se met à l'abriElle aussi...Tout est courruQue sera ta beauté dans 30 ans devenue ?Une robe de mariée en toile d'araignée...Tout est convenu, bébeyC'est pas ca la vieSerre-moi !!!Aime-moi !!!Ma chérie...(Cali)
Alors, c'est ca la vie ?Des rêves qui se noient petit à petit...L'insouciance qui se met à l'abriElle aussi...Tout est courruQue sera ta beauté dans 30 ans devenue ?Une robe de mariée en toile d'araignée...Tout est convenu, bébeyC'est pas ca la vieSerre-moi !!!Aime-moi !!!Ma chérie...(Cali) 
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Tout va bien
	 
    
    
     
    A moi...
 
 Et la nuit s'avance vers mes 19 ans
 Je crois que je ne suis plus fou
 Nu face au miroir, j'inspecte ce corps, usé, fatigué mais debout
 Tout va bien...
 Suis-je à la moitié, suis-je à la fin
 En tout cas ce n'est plus le début
 Cette vie m'a maché, avalé, dégeulé
 J'ai si peur d'avoir tout vu
 Pourtant, tout va bien...
 Bien sur je suis seul
 Mais qui n'est pas seul au milieu de cette grande nuit ?
 Cette nuit qui rampe froide et muette vers la 19 ème année de ma vie...
 Tout va bien...
 Sécurité, certitude, prévoyance, confort
 Vous étiez mes pires ennemis
 Aujourd'hui je marche au milieu du troupeau
 Comme les autres font  eux, sans folie
 Mais tout va bien...
 Et l'Amour, Oh l'Amour, notre Amour
 Cet ancien combattant
 Qui a donné ses deux jambes à la guerre
 On ne peut plus rien lui prendre maintenant
 Alors tout va bien...
 Ma mémoire est un scaphandrier
 Qui suffoque tout au fond de la mer
 Il pleure sur le trésor qu'il ne remontera jamais
 Ma jeunesse est morte hier
 Et la nuit s'avance vers mes 19 ans
 Je crois que je ne suis plus fou
 Nu face au miroir j'inspecte ce corps usé, fatigué mais debout
 Et tout va bien...
 Tout va bien
(Cali)
  
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Marie
	 
    
    
     
    A Marie...
 
Me laisse pas, Marie Dans ce triste bistrot Au coeur de la tempête J'ai trop mal à la tête Me laisse pas, Marie Entouré de cadavres Enterré d'horizons qui ressemblent à des murs Elle est ou l'aventure ? Me dis pas que c'est fini, Marie Qu'on a plus rien à se dire Qu'y a plus rien à écrire Qu'y a plus rien à chanter Plus rien à découvrir Que t'as perdu l'envie Que t'as envie t'enfuir T'as perdu ton sourire, t'as plus que des soupirs Ca s'perd pas un sourire Ca s'oublie seulement Avec le temps... T'es trop  jolie Marie bien plus jolie que Paris, Marie Bien plus belle que la nuit Plus jolie qu'Arlety Plus jolie que les enfants du Paradis Puis t'es si bonne Marie Avec tes seins qui pointent Comme des cathédrales On dirait Notre-Dame On dirait les Pyramides Mais chuis pas Pharaon, tu sais Moi jfais que des chansons pas gaies Et tu le dis si bien que c'est pas un métier De chanter l'horizon Et qu'il faut une maison Y a pas besoin d'maison Quand on a l'horizon... Quand on a l'horizon... Si tu veux, Marie Jme trouverai un boulot J'serai banquier s'il le faut Et jte gagnerai du fric Et on ira en Amérique Dans la cale d'un bateau Clandestins, réfugiés Aller jusqu'à Brodway Parce que t'aimes bien danser Parce que j'aime bien chanter Parce que j'aime regarder Ta jupe qui fait tourner Le monde entier Dans les rues aux lumières Sur qu'on pourra se refaire Sur qu'on pourra se refaire... Réveille-toi, Marie Le bistrot est fermé Puis c'est nous les maudits Puis c'est nous les pourris Puis c'est nous les paumés Réveille-toi, Marie Puis pourquoi tu dis rien ? Puis pourquoi tu sens rien Toi tu reste de marbre Me dis pas que c'est fini, Marie Me dis pas qu'chuis fini, Marie Que jsuis là comme un con A parler aux statues Auxquelles j'ai jamais cru Allez, Salut Marie ! Y a mon coeur qui frémit Y a Brodway qui nous sourit Allez Salut, Marie ! Y a Brodway qui nous sourit Dans mon coeur y a l'envie Y a Brodway à Paris Y a Brodway à Paris...
  
(Damien Saez) 
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 New York ou Varsovie
	 
    
    
     
    A  tous ceux qui cherchent encore...
  J'ai passé tant de fois
J'ai passé tant de fois  
De l'ombre à la lumière  
J'ai brûlé tant de croix  
Pêché tant de rivières Dans le train de la nuit  
Qui va ou, je sais pas...A New York ou Varsovie  
Peu m'importe tu vois    
Je cherche encore  
Un chemin, une route  
Au sud ou vers le nordJe cherche encore...    
J'ai prié tant de fois  
Qu'un jour à moi s'unissent  
Ceux qui marchent avec moi  
Que je ne connais pas    
Dans le vol de la nuit  
Qui me mène ou, je sais pas  
A New York ou dans ton litPeu m'importe tu vois    
Je cherche encore  
Un chemin, une route  
Au sud ou vers le nord  
Je cherche encore...        
Je cherche encore...(Damien Saez) 
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Encres jetées
	 
    
    
     
    A mes plaies...
 Je n'ai que faire des musesC'est à la lame que j'aspire
Je n'ai que faire des musesC'est à la lame que j'aspire
Elle me perce et m'inspireJe n'ai pas d'autre ruse  De l'encre coule de ma plaie  
Je crie, je saigne, j'écris  
La plume est ma tyranieLes vers me rongent de près  Le calme  
Les sommeils  
Le souffle Les larmes    
Frappe moi que je vive  
Frappe moi que je vive  
La poésie me torture  
Je cherche la morsure    
La jouissance sanglante  
La recherche des sens  
Ou les plaies ne se pansentTant que la vie nous hante Le calmeLes vivants  
Les instantsLe calme  La patienceLes hiversLes larmes...    
Les larmes...(Weeper Circus)
        
    
   
  
  
  
  
  
 
  
    
  
  
  
     
    
    
	 
	 Be my princess...
	 
    
    
     
    A Camille...
 
 
 
Breath every day of your life
 You don't know why
 I know you're just the evil-eye
 But you look like
A fucking paradize
 Be my princess...
 Be mine tonight...
 Beed everday of your life
 You don't know why
 I know you're just the evil-eye
 But you look like
A fucking paradize
Somedays you just wan to pass away
Somedays you feel like it's a perfect day
Somedays you cry
 Somedays you smile
 Somedays are better than others...
Somedays you just wan to pass away
Somedays you feel like it's a perfect day
Somedays you cry
 Somedays you smile
 Somedays are better than others...
 Now I dream I can fly ...
  Far above the ground
...Without you...
 Now I touch the sky...
...Without you...
(Damien Saez)